Des trous, des trous, toujours des trous !

A l’heure où notre gouvernement est toujours inexistant, nous sommes en droit de nous demander ce qui nous attend. La crise, le trou budgétaire, la guerre linguistique. Ça nous dépasse ! Mais ce qui nous atteint plus directement c’est l’état des routes…

Souvenez-vous, nous avons eu un hiver très rude pour notre santé mais aussi pour nos véhicules. Nous sommes nombreux à connaître quelqu’un qui a eu un accident. Etant donné la situation météorologique, l’Etat avait mis son grain de sel pour essayer de limiter les dégâts.  Nous les remercions pour cette décision coûteuse qui a sûrement sauvé des vies mais il y a bien sûr un prix à payer. Ce précieux sel attaque nos belles mécaniques mais également les routes. Le bitume belge déjà bien ancien n’a évidemment pas supporté d’être autant malmené.

A l’heure actuelle, nos chers voisins ont de quoi rire, la France est digne d’un billard, l’Allemagne et l’Espagne suivent la même direction mais notre Belgique ressemble plutôt à un gruyère… Depuis l’hiver passé, les conducteurs et leur monture souffrent de trous envahissants. Des suspensions endommagées, des pneus abîmés et parfois des accidents en chaîne… Que dire des motards beaucoup plus vulnérables ! En ville, les deux roues peuvent toujours esquiver mais lancés à 120 km/h sur autoroute, l’histoire est toute autre… Il en résulte des chutes graves voire la mort de certains. En journée, la tâche est déjà compliquée pour tous mais la nuit, c’est un vrai parcours du combattant, un jeu de devinette voire un exercice de mémorisation pour le prochain passage… Le jeu devient vite agaçant et fini par coûter cher ! Pourtant, nous payons toutes sortes de taxes pour que notre pays s’améliore mais le trou et les trous sont de plus en plus grands. Nos chères personnalités politiques se prennent le chou pour une question de langue et de nationalisme. Ils oublient qu’il y a des habitants qui parcourent leur pays. À quand notre billard que l’on arrête d’avoir les boules lorsque nous sortons de chez nous ?

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Merci et à bientôt j'espère

Audi A3 Sportback 2.0 TDI Ambition (modèle 2004-2008)

Une voiture qui a du caractère !

Ce weekend était placé sous le signe des quatre anneaux. Dans le bleu électrique de cette voiture au look sportif se cache le diesel 2.0 TDI qui développe à l’origine 136 chevaux. L’allemande aux vitres arrières teintées est à moitié habillée du kit « caractère ». L’option du préparateur belge « Caractère » acheté 1.600 euros comprend des jupes latérales, une calandre agressive et un spoiler avant. Il manque le spoiler arrière, les jantes et le becquet qui n’étaient pas souhaités par le conducteur. La belle possédait des jantes 17 pouces d’origine Audi changées pour des 18’ avec déport chez un équipementier agréé. Pas l’idéal pour l’état de nos routes... Au passage, un changement de ressorts plus courts s’imposait par soucis d’esthétique mais aussi pour mieux dompter le 0 à 100 en 8 secondes. Impossible me direz-vous, la version 136 chevaux ne descend pas en dessous de 9,7 secondes…

Oui et non ! Après une révision de la cartographie moteur pour 595 euros chez un spécialiste, vous voici avec une puissance de 177 chevaux et un couple de 395nm !  Vous pouvez rouler avec le confort du diesel mais une fois que vous écrasez la pédale d’accélérateur, vous avez littéralement l’impression de conduire une sportive essence…la consommation en moins. Pour l’avoir essayée, je vous prie de croire que ses performances sont à vous scotchez au siège. Néanmoins, une boîte à commandes séquentielles ne serait pas de trop pour enchaîner plus rapidement les 5 rapports. Enfin, avoir 4 roues motrices (option Quattro à +ou-2000euros) n’aurait pas été de trop afin de pouvoir mieux répartir la puissance au sol. Mais comme le dit son propriétaire : « je regrette de ne pas avoir pris cette option mais ce karting est malgré tout très agréable à conduire ».

Révision moteur

Pourquoi ne pas avoir pris la version existante du 2.0 TDI qui développe la même puissance sans modification ? La réponse : le prix ! L’Audi A3 2.0 TDI 136 Ambition de base coûte 26.560 euros  contre 28.130 euros pour la même voiture en version 170. Seulement 1.570 euros de différence ? Pas vraiment. La taxe de mise en circulation de votre véhicule est évidemment plus élevée : 2.478 euros contre 495 euros ! Si vous faites le calcul, vous payez votre A3 « 136ch » de base 27.555 euros (cartographie comprise) contre 30.608 euros pour une vrai 170ch. Vous économisez 3.053 euros. La facture s’allongera également une fois que vous passerez à l’assurance… Ce genre de situation s’étend aux diesels et essences toutes marques confondues. Pas étonnant que certaines personnes contournent le système.

Galerie photo. Cliquez pour agrandir ;)

Références tarifs et performances : www.moniteurautomobile.be

Références préparations moteurs : http://www.dynatek.be

Attention, photos avec droits d'auteur. Aucune information concernant le propriétaire d'un véhicule sur ce site ne sera dévoilée.

Toyota Prius : 10 ans sur nos routes européennes

Depuis le printemps 2000, un vent d'écologie souffle sur l'Europe. Mais n'était-il pas jusqu'ici avant tout idéologique sans traduire de réels changements au sein du parc automobile européen? Il y a 10 ans, la Toyota Prius au look - faut-il l'avouer - un peu étrange débarquait chez nous comme un ovni dont l'avenir commercial paraissait improbable. Et sans doute ce design peu glamour a-t-il pu rebuter de potentiels acheteurs? Depuis 1997, cette voiture s'est malgré tout vendue à 1,27 millions d'exemplaires dans le monde. Rappelons au passage, qu'elle a même décroché le titre de voiture de l'année au Japon. Mais jusqu'à l'arrivée de la 3ème génération en 2009, elle a peiné à s'imposer sur nos marchés européens. Il semblerait  qu'avec cette récente génération de Prius et l'apparition de l'Auris en version hybride, Toyota est entrain de réussir son pari. Analyse d'une révolution technologique initiée par le Japon et que les principaux constructeurs européens, après l'avoir boudé, sont désormais en train d'adopter. Japon, pays copieur?

La référence hybride

Les deux anciennes versions ont eu moins de succès. Cette nouvelle série compte désormais s’adresser au plus grand nombre par un style plus accrocheur. Ce genre de véhicule ne s’adresse pas à tous. Il faut être ouvert à la nouveauté. Beaucoup de gens ont encore peur de cette technologie. Même si le public a du mal à sauter le pas de l’Hybride, les prix commencent également à être de plus en plus accessibles. Comptez 23.555 euros (prix catalogue, écoprime fédérale de 15% déduite) pour une Prius. Grâce à internet, aux campagnes de pub et à cette recherche écologique, les gens sont de plus en plus informés. Un client sur deux connaît le fonctionnement de cette Toyota en allant dans une concession.

Pour faire simple, grâce au système « Hybrid Synergy Drive » vous faites des économies de carburant et diminuez les rejets de CO2.  Il permet cela par ces quatre modes de fonctionnement :

-  Le démarrage : vous roulez en tout électrique « Hybrid Eco » jusqu’à une vitesse dite de 48 km/h.

   - L’accélération : vous passez de l’électrique à l’essence de façon automatisée.

    -  L’accélération et vitesse de croisière : le moteur électrique se combine à l’essence.

   - La phase de décélération et freinage : les batteries se rechargent et vous repassez en « Hybrid Eco ».

Prius 3^ème du nom

Celle-ci offre un nouveau moteur, plus puissant que le précédent. L’ancienne ne possédait qu’un 1.5 l essence Hybride de 110ch (en cumulé : essence + électrique). Le nouveau moteur est le 1.8 l VVT-i essence Hybride.

Il est combiné à deux moteurs électriques, ce qui offre une puissance combinée de 136 ch pour une consommation de 3,9 l au 100km. Vous bénéficiez toujours d’une prime CO2 de 15% sur le prix catalogue, options comprises moins la remise. La région wallonne offre également une prime de 1.200 euros.

"Dernièrement, nous avons repris une Prius II avec 350.000 km qui n’avait aucun problème.

 Les batteries possédaient toujours leur puissance de rechargement. Ce client a d’ailleurs racheté une phase III."

M.Verreckt, spécialiste Prius SA Garage Castus Toyota Lodelinsart

Ce modèle ne rencontre que très peu de problèmes mais la marque offre une garantie de 5  ans ou 150.000 km contre toute anomalie mécanique ou électrique. Vous aurez aussi une garantie peinture de 3 ans ainsi qu’une garantie de 12 ans sur la corrosion et 8 ans sur tous les composants Hybrides. De quoi dormir sur ses deux oreilles !

Dans la gamme, la Prius satisfait ses acquéreurs. Un client a d’ailleurs créé  le « Prius Club de Belgique » où ses possesseurs la qualifient de remarquable.

L’arrivée de la Auris Hybride en fin 2010 est d’ailleurs très attendue. Suivant le succès et l’évolution de ce marché, Toyota parle même d’adapter toute sa gamme. L’incident sur une autoroute californienne concernant une pédale d’accélération bloquée ne serait pas fondé après enquête. Il s’agirait d’une tentative désespérée d’un homme endetté.  Pour ce qui est des récents rappels au Japon vis-à-vis du système de freinage. Toyota dément qu’il s’agirait réellement d’un problème. Ce serait uniquement un réglage à apporter suite à des plaintes. Nous n’en saurons pas d’avantage.

 Monsieur tout le monde n’est peut-être pas encore prêt pour ce genre de véhicule. Même si le prix d’une Prius peut paraître élevé, l’écologie et sa technologie ont un coût. Certaines personnes achètent quand même la Prius dans le but de polluer moins et d’économiser du carburant. Mais le motif d’achat le plus fréquent reste cette envie d’avoir un véhicule différent des autres.

« Je remercie le Toyota SA Garage Castus Lodelinsart de m’avoir reçu. Je tiens tout particulièrement à remercier M.Verreckt pour avoir accepté de répondre à mes questions concernant ce modèle avec passion et professionnalisme ».

Mike Kempeneers

ça fait un petit temps que j'y songe, je n'ai jamais réussi à trouver le temps de créer un site. Faisant des études en communication, je pourrai faire mes armes dans la presse automobile sur ce site ;)